Crypt'O'Graph - Convention sur le cryptage 2018

Quelques points historique du cryptage

1. Code Césarien

En 58 avant notre ère, Jules César, pour communiquer avec ses généraux, utilisait une technique de chiffrement assez simple. Cette technique consistait en un décalage circulaire de trois lettres par rapport à l'alphabet normal. De nos jours, cette technique est très peu utilisée du fait de sa simplicité à déchiffrer.



2. Le code de Vigenère

Le diplomate Blaise de Vigenère a amélioré le code de César en y ajoutant une clé. On prend une phrase sous laquelle on écrit une clé, en l'occurrence on choisissait un mot au hasard. On écrit cette clé autant de fois qu'il est nécessaire pour parvenir au nombre de caractères du message. On décale alors chaque lettre du message à chiffrer du numéro de la lettre située en dessous . Ce code sera cassé par le mathématicien anglais Babbage, qui chercha les répétitions à l'intérieur des messages cryptés pour trouver des informations à propos de la longueur et de la nature de la clé. Plus tard, au IXe siècle après Jésus Christ, le savant arabe Abu Yusuf al-Kindi calcula, à partir de la vérification de l'authenticité de textes de l'Islam, les fréquences des lettres présentes dans un texte pour les comparer à celles de la langue dans laquelle ce texte était écrit. A partir de la table de pourcentage de ces lettres, il comparait ses résultats à ceux de la langue qu'on utilisait dans le texte et, ainsi, déduisait les lettres utilisées pour vérifier l' authenticité du texte ou déchiffrer un code secret. Toutefois les méthodes de ce philosophe arabe sont limitées ; en effet, plus un texte est court, plus l'analyse et le déchiffrage sont complexes et plus on a de chances d'obtenir une analyse erronée.



3. Le code de Vernam

Le cryptographe Vernam a perfectionné le code de Vigenère. En effet, il eût l'idée de garder le principe de ce code mais, au lieu de prendre une clé de quelques caractères, il découpe le texte en plusieurs petits messages (une phrase ou deux) et y insère une clé de même longueur que le message. Il change ainsi de clé à chaque petit message et les jette après usage.Le fait d'utiliser une clé "aléatoire" rend ce code plutôt bon. Il est de nos jours peu utilisé à cause des difficultés rencontrées à propos de la transmission des clés.



4. Enigma

Fin 1ere guerre mondiale la nécessité de crypter les messages s'est développée. C'est en 1918 qu'Arthur Scherbius et Richard Ritter ont crée une machine qui utilise un système de 3 rotors qui permutaient les lettres plusieurs fois, cette machine se nomme Enigma, elle est alors commercialiser dans les bureaux ou les banques mais connait un échec. Au début de la prise de pouvoir d'Hitler, la machine fut utilisée à des fins militaires. C'est en 1920 que la Pologne commenca à intercepter des messages codés allemands, elle décide donc de rassembler une équipe de mathématiciens. Mais grâce à Hans-Thilo Schmidt, les français on obtenu les plants de la version militaires d'Enigma. C'est alors que l'équipe de mathématiciens on crée une machine automatique nommée « La Bombe » rebaptisée plus tard « Ultra ». En 1930, les Polonais ont alors crée une méthode de déchiffrement mais en 1938, les allemands changent le nombres de rotors, il y a en a donc 5. La Pologne perd donc le moyen de décrypter mais elle n'abandonne pas pour autant. C'est en 1939 que la Pologne transmet aux Français et aux Anglais une machine Enigma et l'ensemble de leurs découvertes. Une équipe de mathématiciens et de linguistes ce sont réunis à Bletchley Park, parmi elle se trouve Alan Turing, un logicien et mathématicien. Il conçoit alors une nouvelle machine inspirée de « La Bombe». Les travaux de Turing inspireront des generations de scientifiques qui créerons ce que nous appellons aujourd'hui des ordinateurs.